Feuille de déroute et « colonisation » d’une rare violence !

Sa feuille de route, voire déroute pour les plus sarcastiques, passait hier curieusement non pas par son siège « social » de Matignon mais bien par l’Elysée où la Première ministre a présenté son programme destiné à apaiser le pays. Les derniers cent jours de « Babeth » à la la tête du gouvernement. Un catalogue sans grande surprise transformé en oraison funèbre pour la cheffe avec un nouveau décalage dans le temps de la programmation de la nouvelle loi immigration, faute de trouver une majorité. En jetant la responsabilité sur la droite républicaine qui sur ce dossier apparaît moins divisée toutefois que la majorité présidentielle. Ce projet prévoyait notamment de régulariser des travailleurs d’origine étrangère dans certains secteurs en tension de main d’oeuvre comme l’hôtellerie, la restauration et le bâtiment. D’où le courroux des professionnels concernés employant le terme « d’hypocrisie » quant à l’abandon provisoire de ces dispositions. Si l’hôte de Matignon « n’exclut toujours rien » d’une façon de politique générale, l’une de ses expressions favorites, il est quasiment certain qu’elle n’exclut pas davantage sa prochaine séparation devenue inéluctable avec le chef de l’Etat. Ses dernières semaines, même estivales, sur la rive gauche parisienne risquent de se transformer en chemin de croix !

Dans le même temps, un malheur n’arrivant jamais seul avec le retrait provisoire de sa loi sur l’immigration, le patron des « flics » Gérald Darmanin doit aussi affronter en… »Mayotte de bain », la crise insurrectionnelle où l’offensive « Wuambushu » ) « reprise » en mahorais ne se passe pas comme initialement prévu. L’opération Darmanin qui devait se dérouler sur deux mois s’est heurtée dans un premier temps à une décision de justice-encore une-émanant du tribunal administratif à partir de plaintes déposées par plusieurs familles « habitant » dans ces bidonvilles empêchant les services de l’Etat de procéder à la démolition de ces logements indignes.

On nous parle d’état de droit alors qu’il est foulé au pied depuis des années par la population étrangère de l’île voisine des Comores qui a colonisé le département de Mayotte (une création sous le règne de Nicolas Sarkozy). Souvent avec une extrême violence. Qui ne cesse de progresser. A la grande souffrance du peuple mahorais qui vit dans la terreur sur une île où les forces de l’ordre sont parfois attaquées à balles réelles par les comoriens en situation irrégulière.

Ce n’est pas pour rien grâce à cette loi du sol totalement obsolète ici comme ailleurs dans plusieurs de nos territoires d’outre-mer que la maternité de Mayotte est la plus importante en terme de naissances…de France, dont une très large majorité de nourrissons comoriens dont les parents profitent bien des largesses sans cesse renouvelées de la métropole. Une situation que connaît de l’autre côté des océans même à degré moindre et spectaculaire la Guyane avec ses voisins proches. La France reste bonne fille même si ces naissances concernent aussi forcément des beaux garçons !

Cerise sur le gâteau, le pouvoir comorien arrivé par un putsch, très largement soutenu à la fois par la Russie et la Chine, comme par hasard, a refusé l’accostage des bateaux-navettes assurant les traversées des navires transportant les quelques dizaines de passagers expulsés. Demi-tour et retour à la case-départ alors qu’un accord-cadre a été signé en 2019 entre la France et les Comores sur le sujet. Avec à la clé une aide prévue de 150 millions accordée par l’Agence française de développement donc l’Etat. Une grasse allocation qui heureusement n’a pas encore pas été versée dans sa totalité ! Que vaut un contrat avec un état autoritaire corrompu sous influences qui ne nous veut que du bien ! Bien sûr.

Le préfet de Mayotte (le département le plus pauvre et de très loin de notre territoire) n’entend pas pour autant céder et d’autres arrêtés de démolitions sont à la signature. Encore faudrait-il que le premières aient déjà commencé. La justice administrative présidée à Mayotte par une juge très politique appartenant au puissant Syndicat de la Magistrature en a décidé autrement…On n’est pas sorti de l’auberge ! Qui n’a rien d’espagnole. Et encore moins cinématographique. Il ne s’agit pas là d’une fiction mais bien d’une sale réalité.

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