« Il vendrait du sable aux bédouins » ! Et un « grand argentier » coquin…

C’est fou ce qu’ils s’aiment d’amour entre gouvernants. Surtout avec la perspective du départ dans un avenir rapproché de « Baboo » Borne ! Otes-toi de là que je m’y mette dans le bureau de Matignon. Il est loin le temps où le très jeune Lecornu ne vénérait que son patron d’alors, Bruno Le Maire, dont il fut l’un de ses proches collaborateurs au ministère de l’Agriculture. En semis bien plantés depuis des années, il s’y entend l’ancien maire de Vernon et président du Conseil départemental de l’Eure, toujours très présent sur ses terres. « Au bon laboureur » tel est le surnom qu’on pourrait lui donner surtout que le ministre des Armées ne manque pas de précieux soutiens au sommet de l’Etat avec Monsieur et Madame Macron. Le premier lui accorde sa confiance et apprécie « qu’il ne se donne pas en spectacle comme d’autres ». « Il déteste qu’on parle de soi, rapportait il y a quelques jours un stratège des Républicains au journal « Le Point ». Ses apartés du mercredi avec le président de la République à l’issue du conseil des ministres sont souvent très jalousés par ses collègues du gouvernement. « Il sait faire de la poloche, poursuit le même, il vendrait du sable aux bédouins ».

Le tout est de ne pas s’ensabler. Encore que dans l’Eure, les plages se font très rares. Un bonheur n’arrivant jamais seul « Seb » serait très bien vu par Brigitte. Qui en a fait son chouchou. Après le départ de Jean-Michel Blanquer de l’Education nationale. Le Figaro beaucoup moins si l’on en juge son dernier sondage dans lequel les Républicains plébiscitent son ancien mentor, l’ancien député d’Evreux, Bruno Le Maire, largement en tête des ténors de droite de l’actuel gouvernement pour remplacer éventuellement Elisabeth Borne à Matignon. Très loin aussi devant Gérard Larcher. De quoi un peu réconforter le « grand argentier » de Bercy qui en a pris pour son grade pour avoir commis dans son dernier exercice d’écriture romancée (sa passion première) un passage osé avec une scène érotique de son héros sur-commentée par la classe politique. Un ministre ne devrait donc pas écrire ça. Qui imagine le général de gaulle, ou plutôt « tante Yvonne » accepter qu’un ministre du grand Charles ait eu une…plume si osée ! Surtout que c’est un dangereux récidiviste le « Nono » puisque dans l’un de ses premiers bouquins il se mettait en scène un peu chaude là aussi très brièvement avec son épouse Pauline lors d’un déplacement romain. Une ville qui d’ailleurs lors de son départ de…Matignon (comme directeur de cabinet de Dominique de Villepin) lui fut proposée par Jacques Chirac pour devenir ambassadeur de la France en Italie. Un poste très honorifique qu’il refusa pour tenter sa première chance élective dans la circonscription de Jean-Louis Debré, parti au Conseil constitutionnel. Bien lui en a pris si l’on en juge son parcours politique depuis !

De l’Italie, continuons d’en parler avec le troisième « pape  » de l’ancienne « congrégation » LR (en mal de vocations) Gérald Darmanin, qui lui, dans un tout autre style, fait sa « polote ». Sur le dos de la chef du gouvernement d’extrême-droite, Giorgia Meloni, furieuse que le « petit cardinal » de la place Beauvau ait osé se gausser de ses résultats en matière d’immigration (multipliée par quatre depuis sa prise de pouvoir). « Elle est incapable de régler les problèmes migratoires ». La réponse du berger à la bergère après que cette dernière se soit rendue d’une première provocation en novembre dernier où à peine arrivée au pouvoir elle avait refusé l’accostage d’un bateau humanitaire sur ses côtes. Qui finalement avait dû trouver refuge dans la rade de Toulon au grand dam du gouvernement français.

Il est peu probable en l’état actuel de leurs relations que le ministre de l’Intérieur « pantoufle » dans un avenir rapproché comme ambassadeur à Rome, comme précédemment la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui va devoir diplomatiquement mettre fin à cette brouille franco-italienne. Le parallèle était facile avec l’une de ses alliées en Europe, Marine Le Pen, qui promet elle aussi à la fois la lune et surtout l’enfer aux candidats à l’immigration. Ce n’est jamais facile de se « coltiner » avec la réalité de la gouvernance. Il est tellement aisé lorsqu’on est dans l’opposition de tout promettre et surtout n’importe quoi! En France comme en Italie.

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