Un beau concert de « pleureuses » et un nouveau (petit) Cahuzac de gauche visé chez les Insoumis !

Pan sur le bec encore pour un député de la France insoumise. Mais là ce n’est pas pour une histoire de main leste sur sa compagne. Ils aiment décidément recevoir des coups les parlementaires si prompts à donner des leçons de morale. Le dernier en date étant un nom qui s’était connaître au mois de novembre dernier en plein hémicycle. Un ancien prof du Val-d’Oise, Carlos Martens Bilongo, d’origine africaine, s’était fait appostrophé par l’un de ses collègues du Rassemblement national de Gironde, qui avait invité les africains à retourner sur leur continent. Avec à la clé une expulsion d’assemblée d’une durée de deux semaines pour l’auteur de cette attaque à caractère raciste très médiatisée à l’époque.

Dans le cas présent, c’est le député de LFI qui reçoit un boomerang en pleine figure avec une accusation de fraude fiscale, blanchiment et abus de bien sociaux . Présumé à juste titre innocent, l’intéressé s’est déclaré « tomber de l’armoire » devant les accusations portées contre lui qu’il dit avoir découvertes dans la presse. Ca tombe d’autant plus mal que le même, répondant au « grand argentier », Bruno Le Maire, il y a quelques jours, s’était fait l’écho du « ras le bol de nos compatriotes devant la fraude fiscale » qui, selon lui, attendrait la centaine de milliards. Il ne s’imaginait probablement pas se faire épingler à son tour quelques jours plus tard. Ca fait d’autant plus désordre qu’il semble que le mis en accusation, avant qu’il ne soit élu député, aurait dirigé plusieurs associations et entreprises, sources d’origine de ses ennuis fiscaux. Le préjudice du fisc porterait sur une somme de 200.000 euros et un compte à l’étranger non déclaré. Comme quoi les députés mélenchonnistes peuvent aussi le cas échéant s’intéresser de près au monde…des affaires. Le grand capital (même limité pour ce qui est le concerne) n’est pas toujours pourri. A suivre ! On a pas encore…affaire à un nouveau Cahuzac de gauche. Il n’empêche: plusieurs alliés de la NUPES ne verraient pas d’une mauvais oeil que ce député visé par l’ouverture d’une information par le parquet de Pontoise suite à un signalement de Tracfin, se mette en retrait provisoirement !

Quel vacarme provoqué hier par la démission du maire divers-droite de Saint-Brévin-le-Pins, station balnéaire de la côte Altantique, proche de Pornic, victime hélas comme bien d’autres de ses collègues d’un ras-le-bol justifié, surtout après l’incendie de son habitation et deux de ses voitures au mois de mars. L’édile local a payé au prix cher sa prise en otage bien involontaire d’une colère liée à l’implantation ( à quelques mètres seulement d’une école maternelle) sur son territoire d’un centre d’accueil de migrants ( décidée par l’Etat) demandeurs d’asile. A l’origine d’un « boucan » principalement orchestré sur le terrain à travers plusieurs manifestations musclées par des militants d’extrême-droite de « Reconquête » et du Rassemblement national qui tout aussi sûrement sont mis en accusation par leurs « collègues » de l’extrême-gauche, favorables eux à cette implantation. C’est tout juste si les ultras de droite qui ont bien fait bouillir la marmite de la contestation ces dernières semaines n’ont pas été accusés d’avoir mis le feu. Des événements similiaires pour les mêmes motifs ont également eu lieu à Callac, dans les Côtes d’Armor (heureusement sans incendie) il y a quelques mois.

Quel pataquès dans le milieu politique avec cette récupération et instrumentalisation toutes aussi impressionnantes. A gauche et surtout chez les extrêmes. L’exécutif s’est même, comme bien d’autres, ajouté au concert des… »pleureuses » pour venir en soutien, certes très légitime au maire (médecin généraliste dans sa commune) démissionnaire . Un peu tard hélas. Comme trop souvent et ce quel que soit le camp politique lorsque ces violences diverses concernent des élus qui ne se sentent pas suffisamment aidés par l’Etat, voire abandonnés. Plus de 1200 de ces maires sur l’ensemble du territoire, ont déjà jeté l’éponge depuis 2020. Un chiffre jamais atteint qui en dit long sur l’état d’exaspération et parfois de désespoir de ces édiles locaux. A qui on demande tant mais qui reçoivent si peu en échange…Si ce n’est malheureusement parfois de lourdes menaces sur eux et leurs proches !

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