Il a découché pendant quatre nuits. Avec les étoiles européennes au dessus de la tête à Rome, Berlin, Paris et aujourd’hui Londres…même si la capitale britannique a choisi la voie du Brexit. Et cela ne lui pas a fait de mal un peu plus de confort surtout que depuis que le déclenchement de la guerre dans son pays, en février 2022, il est contraint régulièrement pour des raisons de sécurité de quitter son palais présidentiel. Pratiquement chaque nuit. L’Etat français et surtout son chef, Emmanuel Macron, avaient un « visiteur » du soir de marque ce dimanche. Avec dans un premier temps un atterrissage en provenance de l’Allemagne dans un Falcon siglé de la République française très suivi par les chaines d’infos en continu. Que du bonheur avec sa réception par un duo de femmes, « Baboo » Borne et sa ministre des Affaires étrangères, Christine Colonna. Dans un rôle un peu de « potiches » d’accueil sur le tarmac de Villacoublay. Il est sans pitié notre président alors que sa Première ministre venait de s’offrir un décalage horaire avec son retour quelques heures plus tôt de la Réunion. Le décor floral n’était pas tout à fait le même ! Avant que le cortège très sécurisé du président Zelinsky n’emprunte sous bonne escorte la nationale 118 quelque peu privatisée partiellement pour atteindre le palais présidentiel. Avec ce gros plan sur l’un des panneaux lumineux en bord de route « Convoiturage conseillé ». Pour au final un repas de travail en très petit comité entre les deux chefs d’état et leurs quelques proches conseillers. « Manu II » aurait à juste titre tiré la gueule si son hôte de marque n’était pas, dans sa tournée, passé par Paris, même si bien sûr cette rencontre comme les précédentes se trouvait motivée par l’espoir du président ukrainien de gonfler son carnet de commandes d’armes lourdes et surtout d’avions de chasse. Pour les avions, ce ne sera pas encore pour cette fois-ci. Encore un peu de patience Volodymyr. Ca met du temps de former les pilotes de son pays…en France surtout que les forces militaires de l’Otan utilisent davantage les F16 de la bannière étoilée que nos « Rafales » sortis des hangars de Dassault !
Aujourd’hui changement d’ors puisque le président de la République se déplace au château de Versailles pour le traditionnel « marché » autre que militaire de l’opération « Choose France » qui moquée ces dernières années semble néanmoins porter ses fruits si l’on en juge l’attirance de notre pays pour les principaux investisseurs étrangers qui contre vents et marées effectuent le « bon choix » pour notre économie et surtout l’emploi.
Au nombre de ses invités, plus de deux cents dirigeants mondiaux, le président français recevra notamment à l’occasion, même si la rencontre « la must du must » est prévue à l’Elysée, l’un des milliardaires les plus puissants de la planète, Elon Musk. Même très décrié ici comme ailleurs, pour de justes raisons, le patron (notamment) de Tesla, de Twitter et de Space-X, pourrait y annoncer de nouveaux projets très « gros porteurs » ! A voir…
Pourvu que ça ne soit pas une chimère comme le « shadow cabinet » du patron des Républicains, Eric Ciotti, qui ces dernières heures, à rendu publique son équipe gouvernementale fictive (une coutume davantage prisée dans les pays anglo-saxons). Que du lourd, du très lourd avec le poste occupé par l’immortelle « grande gueule » Nadine Morano, ministre de l’Immigration avec aussi au poste régalien de ministre de l’Intérieur, Frédéric Péchenard, un ancien « grand » flic époque Sarkozy, souvent cité, même sous le premier mandat de l’actuel chef d’état pour rejoindre la place Beauvau. L’actuel vice-président de la Région francilienne et proche de Valérie Pécresse, compte tenu de son aisance financière familiale personnelle a très probablement d’autres ambitions plus paisibles que d’occuper un tel poste à risques! La « dream team » de « Rico de la baie des Anges » comporte des noms un peu moins connus comme ceux du sénateur François-Noël Buffet à la Justice, la maire de Taverny et proche de la candicate LR à la dernière présidentielle, Florence Portelli, à la Culture, un autre sénateur, Max Bisson à l’Education nationale, et le plus connu Philippe Juvin à la Santé…Une absence remarquée néanmoins: celle du jeune député « aboyeur » du Lot, Aurélien Pradié, candidat battu à la présidentielle LR. C’est sûr que cette initiative va surmotiver l’électorat perdu de l’arche républicaine…Sa « poupoularité » va monter en flèche sans le moindre doute avec un maillot jaune potentiel dans la course à l’Elysée en 2027 ! Un peu d’humour ne fait jamais de mal …même si la montagne apparaît difficilement franchissable par-delà les cols des prochains scrutins dont l’européen pour les Républicains. Plus proches de la voiture-balai que du peloton de tête et des échappés…