« Il est où le bonheur, il est où  » ! Tir à vue sur les… »fuites illégales »

Rien ne vaut un petit déplacement en Loir-et-Cher du côté du parc zoologique de Beauval pour s’offrir une agréable respiration dans une actualité chargée en émotion…familiale. Après son petit-neveu cholocatier, Jean-Baptiste, frappé par une bande « d’exités illuminés » (trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire avant leur jugement prévu début juin) à Amiens, son filleul. Ca reste dans le cocon proche. Sans la moindre violence à déplorer.

La petite bête d’une centaine de grammes à sa naissance est devenue grande et bien fournie au niveau du pelage et pas vraiment du genre à qui on peut chercher des noises en toute impunité. C’est vrai qu’il pèse son poids le premier panda né sur le territoire national. Une sacrée fierté que Yuan Meng, 6 ans, qui début juillet rejoindra la Chine, abandonnant ses deux soeurs jumelles benjamines qui elles resteront encore quelque temps dans notre beau pays au climat si doux. Les chinois ils sont généreux en… »prêts » mais ceux-ci ne doivent pas excéder quelques années. Sa marraine, la première dame, Brigitte Macron, est venue le saluer avant son départ. Et il n’y avait pas le moindre son de casseroles autour de ces adieux amicaux. Heureusement encore ! En plus Yuan Meng n’aurait pas vraiment apprécié que sa marraine de coeur soit invectivée par des visiteurs du zoo. Ce qui n’a pas été le cas. « Il est où le bonheur, il est où », chante Christophe Maé…Avec en supplément gourmand le tube de Philippe Lavil « Il tape sur les bambous « le met préféré des gros « nounours » et pour l’un de ses autres succès «Elle préfère l’amour en mer » cela ne nous regarde pas…

Le bohneur n’est pas non plus dans le pré avec d’autres casseroles qui s’accrochent aux pieds d’une autre famille: celle de la France insoumise et de l’un de ses députés, Carlos Martin Bilongo, objet d’une enquête préliminaire de la justice pour quelques affaires « douteuses » avant qu’il ne soit élu député et devienne l’heureux propriétaire de deux habitations. Entre autres. Ce qui ne l’a pas empêché néanmoins de sous-louer son logement social (plutôt que de le rendre) pendant deux ans à sa soeur, moyennant tout de même, semble-t-il, un loyer.

Bienvenue aux éternels donneurs de leçons qui ne se privent pas à longueur d’année de dénoncer avec force accusations l’insuffisance (réelle) en nombre des logements sociaux. Pas forcément attribués, notamment à Paris, à ceux qui le méritent. Faut-il se rappeler quelques scandales retentissants ayant mis en avant des faveurs accordées à des « nantis » de droite connus mais aussi de gauche. Surtout…La gauche caviar bien heureuse de pouvoir bénéficier de ces petits avantages entre amis. Quelques journalistes parisiens aux salaires très conséquents contrairement à ceux de leurs modestes collègues de la presse régionale, ont bien profité pendant des années de ces largesses.

Sa copine de groupe qu’elle préside pour notre plus grand bonheur, Mathilde Panot, s’est offerte ce matin un grand numéro d’équilibriste ou de funambule sans talent en déplorant ce feuilleton en mettant en avant avec force trémolos des « fuites illégales dans la presse ». Elle n’est pas magnifique cette tentative de défense à géométrie très variable. Chacun est à même de juger les réquisitions sans appel de ses amis et amies très sonores lorsque des informations concernent le pouvoir et la majorité présidentielle, sans parler des « fascistes  » du Rassemblement national. Là, les fuites médiatiques ne sont en rien illégales mais bien d’intérêt général et très légales, voire plus. La Mathilde (je préfère celle de Jacques Brel) elle en voit partout, non pas des nains, mais bien des ultras de droite défilant la bave aux lèvres et presque l’arme au pied dans les rues de nos villages et villes. La peste brune est de retour. Quelle magnifique opération de diversion pour essayer d’éloigner les caméras des turpitudes éventuelles insoumises ! Même si bien sûr il y a de quoi être inquiet de cette résurgence de groupuscules néo-nazis, les idiots très utiles des autres extrêmes aussi peu fréquentables à d’autres niveaux. C’est bien sûr un avis très personnel en cette journée d’Ascension que je souhaite la meilleure possible à mes chers et fidèles lecteurs.